C’est l’action de penser profondément à un sujet, c’est se connecter à soi et être pleinement dans l’instant présent.
La méditation a toujours été une pratique commune aux grandes civilisations et religions qui n’ont cessé de prôner ses bienfaits.
Transmise de génération en génération c’est ainsi qu’elle nous est parvenue. Même si la méditation est très populaire en orient, elle fut sous estimée voire décriée pendant des années en occident.
Heureusement, aujourd’hui la science vient confirmer ce que nos ancêtres prônaient il y a plusieurs milliers d’années.
Les résultats proviennent de la plus grande étude réalisée visant à comparer les antidépresseurs que l’on utilise pour les traitements anti-rechute avec la pratique de la méditation.
Cette étude a été menée par l’université d’Exeter (Angleterre) sur 424 adultes atteint de dépression majeure et récurrente.
L’étude a conclue que la pratique régulière de la méditation était un traitement aussi efficace que celui des antidépresseurs avec comme bonus l’absence d’effets secondaires.
Comme nous avons pu également le voir en 1 (avec la production de cytokines).
Une étude partant du constat que le stress psychologique joue un rôle majeure dans l’inflammation chronique, a mis en évidence que la pratique d’exercices permettant de réduire la réactivité émotionnelle comme la méditation, a un impact bénéfique sur le plan thérapeutique dans le cas d’inflammations chroniques.
De plus elle met en évidence le fait que la méditation a un bénéfice supérieur à toutes autres activités de bien-être (comme la marche ou la gym douce).
Une étude réalisée par l’Université de Montréal a exposé 13 pratiquants de méditation et 13 non-pratiquants à des degrés comparables de chaleur et douleur tout en mesurant leur activité cérébrale.
Ce qu’ils ont découvert, c’est que les pratiquants ressentaient moins de douleur. En fait, les pratiquants ont signalé moins de douleur que leur sortie neurologique de l’IRMf. En clair, même si leur cerveau reçoit quand même la douleur, leur esprit quant à lui en perçoit beaucoup moins.
Une étude menée par l’université de californie Los Angeles a comparé 44 individus (22 pratiquants de méditation et 22 non pratiquants).
Les chercheurs ont trouvé des mesures cérébrales plus grandes chez les pratiquants, y compris des volumes plus importants de l’hippocampe droit, une augmentation de la matière grise dans le cortex orbito-frontal droit, le thalamus droit et le lobe temporal inférieur gauche.
Il n’y avait pas de régions où les non pratiquants avaient des volumes significativement plus élevés ou plus de matière grise que les pratiquants.
Des chercheurs ont mené trois expériences en classe dans une université californienne pour voir si la méditation pouvait aider les étudiants à mieux se concentrer et à retenir l’information.
Une partie des étudiants (sélectionnés aléatoirement) pratiquait la méditation avant un cours que l’on faisait suivre d’un examen. Les élèves qui méditaient avant le cours obtenaient systématiquement de meilleurs résultats que ceux qui ne méditaient pas.
Aujourd’hui certaines données scientifiques suggèrent que la méditation a un effet salutaire sur la longueur de nos télomères (extrémité protectrice des chromosomes) notamment grâce à la réduction de l’excitation et du stress cognitif mais aussi grâce à la stimulation d’états positifs et de facteurs hormonaux favorables aux télomères.
Si vous aussi vous souhaitez développer ces super pouvoirs, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Sachez que quelques minutes par jour suffisent pour en ressentir les bienfaits.